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A ce titre, la Global Initiative for Economic, Social and Cultural Rights (GI-ESCR) s’est mobilisée depuis 2014, pour relever les enjeux inhérents à la marchandisation et la privatisation de l’éducation dans l’espace francophone.
Aperçu
Durant les dernières années, le droit à l’éducation s’est vu remis en cause de manière croissante, par la participation des acteurs privés aux services d’éducation. L’implication des acteurs privés dans le secteur de l’éducation et la marchandisation de celle-ci à des fins lucratives, est une des vives questions de controverses du secteur, soulevée par un réseau d’organisations de la société civile, plusieurs déclarations de l’ONU et les travaux du Rapporteur Spécial de l’ONU sur le droit à l’éducation.
En effet, chaque année, d’avantage d’entrepreneurs locaux et d’entreprises multinationales investissent à grande échelle dans le marché jugé très lucratif de l’éducation. Et ce y compris en proposant des services à bas coût, de mauvaise qualité, et visant les populations pauvres.L’impact de ce phénomène en termes de contenus éducatifs, de ségrégation territoriale et d’inégalités sociales et plus généralement de réalisation des droits de l’Homme, en font un défi majeur pour les acteurs et les défenseurs du droit à l’éducation de tous tout au long de la vie.
Le droit à l’éducation doit être respecté, protégé et réalisé non seulement dans le territoire des États, mais il est maintenant également établi que les États ont des obligations qui vont au-delà de leurs frontières. La mesure dans laquelle les traités existants créent des obligations extraterritoriales des États, a été énoncée dans les Principes de Maastricht sur les obligations extraterritoriales des Etats dans le domaine des droits culturels, économiques et sociaux.
Un certain nombre de pays de l’espace francophone, sont confrontés à un non-respect de ces principes avec la croissance des acteurs privés dans le secteur de l’éducation, notamment soutenue par certains bailleurs et institutions internationales. Les questions sur la privatisation deviennent d’autant plus saillantes dans ces pays qui ont de faibles capacités de régulation.
Domaines Prioritaires
Rapports Pays
sur la privatisation de l’éducation et les droits de l’Homme
La recherche sur les droits de l'Homme est cruciale pour documenter davantage les cas où le droit à l'éducation est violé et pour faire avancer la réflexion théorique sur le rôle de l'État et des acteurs privés dans la prestation des services sociaux.
La recherche sur les droits de l'Homme spécifique à un pays ou à un cas spécifique examine les données existantes à la lumière des normes relatives aux droits de l'Homme.
Nous avons mené et soutenu des recherches empiriques sur la privatisation de l'éducation dans 12 pays, y compris 3 pays francophones.
Pages Connexes
ressources
Cette page concerne seulement le travail francophone de GI-ESCR sur la privatisation et la marchandisation de l’éducation. Pour plus d’information sur notre travail en général sur la privatisation de l’éducation au niveau international, voir le lien ci-dessous (en anglais).