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Ces deux dernières décennies ont été marquées par une augmentation spectaculaire du nombre et de la portée des acteurs non étatiques dans le domaine de l'éducation, notamment dans les pays en développement. Cette privatisation de l'éducation implique non seulement une augmentation du nombre d'écoles privées traditionnelles répondant aux besoin des élites, mais également l'augmentation rapide des écoles à but lucratif à faible coût ciblant les ménages pauvres, les investissements commerciaux à grande échelle dans les chaînes scolaires privées, le tutorat privé, la privatisation des services de l'éducation tels que les examens, l'adoption de méthodes de gestion issues du secteur privé dans le secteur de l'éducation publique, et la croissance des écoles communautaires et religieuses. Il est donc essentiel de déterminer, dans chaque cas particulier, si cette participation du secteur privé est acceptable ou non.
Cependant, il manque encore un consensus autour du cadre normatif à utiliser pour cette évaluation. Bien qu'il existe un nombre croissant et varié d'études sur l'enseignement privé, il n'existe pas encore de consensus sur ce qui est «positif» ou «négatif» dans les prestations privées du point de vue de la justice sociale, ni sur la délimitation des responsabilités et des devoirs des différents acteurs dans l'éducation.
Les Principes d'Abidjan ont été élaborés dans le cadre d'un processus ouvert, transparent et largement consultatif qui a inclut une variété de perspectives et reflété de multiples réalités contextuelles.
De 2016 à 2018, une série de consultations régionales, nationales et thématiques ont été organisées dans le monde entier, se concluant par une conférence d'adoption à Abidjan, en Côte d'Ivoire, par un groupe d'experts en février 2019. Un secrétariat composé d'Amnesty International, du Equal Education Law Centre, de l'Initiative mondiale pour les droits économiques, sociaux et culturels, de l'Initiative pour les droits économiques et sociaux et de l'Initiative pour le droit à l'éducation a facilité le processus consultatif.
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Chronologie
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Contacts
Pour plus d'informations, veuillez contacter le secrétariat:
Sylvain Aubry
Conseiller Recherche et Juridique
GI-ESCR
+254 7 88 28 96 34 / +33 7 81 70 81 96
Delphine Dorsi
Coordinatrice Executive
Initiative pour le droit à l’éducation
+44 77 06 756 077
Salima Namusobya
Directrice Executive
Initiative for Economic and Social Rights
Solomon Sacco
Directeur Adjoint
Programme Droit et Politiques, Amnesty International