GI-ESCR se joint à ses partenaires dans une observation conjointe au Comité des droits économiques, sociaux et culturels des Nations Unies 

 L'observation conjointe s'inscrit dans le cadre du prochain examen du Royaume-Uni sur le respect de ses obligations en matière de droits de l'Homme, axé sur la coopération internationale en matière d'éducation.          

GI-ESCR et neuf organisations partenaires ont présenté une observation conjointe au Comité des droits économiques, sociaux et culturels (CESCR) concernant le prochain examen du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord sur le respect de ses obligations en matière de droits de l'Homme, axé sur la coopération internationale au développement dans l'éducation.  

Dans le cadre de nos efforts de plaidoyer auprès des organes de traités de Nations Unies ayant pour but le renforcement continu des normes relatives à l'éducation publique et des droits de l'Homme, ainsi que le traitement des questions cruciales qui affectent le droit à l'éducation, telles que la commercialisation et la marchandisation des services éducatifs, la Global Initiative for Economic, Social and Cultural Rights (GI-ESCR) a rejoint ses partenaires pour soumettre un rapport au Groupe de travail de pré-session du CESCR.   

La contribution conjointe s'est inspirée d'une récente observation conjointe préparée par des organisations de la société civile (OSC) pour la Commission parlementaire du développement international du Royaume-Uni, qui a souligné les conséquences du financement, direct et indirect, d'écoles commerciales et à but lucratif, telles que Bridge International Academies (également connue sous le nom de sa société mère, New Globe Schools).   

L'observation conjointe s'est concentrée sur la coopération internationale au développement du Royaume-Uni dans le domaine de l'éducation. Elle prolonge le travail que GI-ESCR fait depuis des années avec d'autres OSC pour sensibiliser à l'impact négatif des écoles à but lucratif sur la réalisation du droit à une éducation de qualité et inclusive pour toutes et tous, en particulier les groupes les plus défavorisés et vulnérables.   

L'observation conjointe a mis en évidence les cadres internationaux des droits de l'homme applicables, y compris les Principes d'Abidjan, ainsi que le consensus croissant selon lequel l'aide publique au développement ne devrait pas soutenir l'offre d'éducation à but lucratif. Elle a également relevée des préoccupations concernant les politiques fiscales des entreprises britanniques et leur impact sur le droit à l'éducation.